Le gouvernement égyptien devrait permettre aux Frères musulmans, principal groupe d'opposition du pays, de jouer un rôle sur la scène politique, a affirmé hier l'institut international Crisis Group (ICG). "Les Frères musulmans sont trop puissants et trop représentatifs pour qu'il y ait stabilité ou véritable démocratisation sans qu'un moyen de les intégrer ne soit trouvé", affirme le groupe basé à Bruxelles dans un rapport. Les efforts pour limiter le rôle politique de la confrérie islamiste ont "nettement dégradé la qualité de la vie parlementaire et politique", estime l'ICG, soulignant que ces tentatives avaient "porté un coup sévère à l'opposition légale, non islamiste". Source