Timides, nos sentiments charmants tardaient à se mouiller, Prendre l’eau faisait couler les flots Dans le ruisseau qui alimentait nos fontaines, Qu’on s’éprenne l’un pour l’autre Pour un sourire et nos c½urs de tambouriner, de battre la chaleur du bien être, Comme si nous avions couru des kilomètres A nous chasser pour enfin nous trouver, L’amour, c’est la course que j’ai faite Au supermarché le plus grand, Celui du c½ur, en tête de file Je me suis présentée en caisse Mais mon caddie était trop lourd Et je n’ai pu le porter seul Là tu es venu fort et conquérant Me sauver et on est reparti, Jusqu’au jour où tout est fini. On a écrit des pages aux couleurs vives Comme nos ardeurs d’amateurs Au milieu de nos ébats sur l’autel du silence. Le temps est témoin, La mémoire s’en souvient. Quand vient le temps des au revoirs il faut savoir partir sans regrets et se faire discret. inconnue_...