L’Arabie saoudite, cheville ouvrière de l’Opep, veut, avec la réunion de Djeddah dimanche 22 juin, stabiliser un marché saisi par l’envolée des prix, mais pourrait ne pas avoir les moyens de sa politique, estiment des analystes. Ryad «espère stimuler la confiance du marché», nerveux et volatile avec un prix du baril frôlant les 140 dollars, a constaté l’économiste koweïtien Hajjaj Bukhdur. Ryad a pris la semaine dernière l’initiative de cette réunion qui doit réunir producteurs, consommateurs et grandes compagnies pétrolières pour «discuter de l’envolée des prix, ses causes et les moyens d’y faire face». Source