Le chef de l’Etat, Emmanuel Macron, faisait la cible d’un attentat orchestré par un jeune nationaliste d’à peine 23 ans durant le traditionnel défilé militaire de 14 juillet…
Il y a trois ans de cela, Emmanuel Macron a certainement échappé au pire. Depuis son investiture à la magistrature suprême, il a été « la cible de nombreuses menaces de mort ».
La tentative d’assassinat d’Emmanuel Macron.
Le samedi 1er juillet 2017, un jeune homme à fleur de l’âge (23 ans) résident d’Argenteuil (Val-d’Oise) avait été mis en examen pour « entreprise individuelle terroriste » selon les informations recueillies par RMC. Il a été reconnu comme militant très « proche de l’idéologie d’extrême-droite ». Il prévoyait de tuer le chef de l’Etat le jour de la célébration de la fête nationale pour le 14 juillet 2017, à Paris, sur les Champs-Elysées.
Quelques jours plutôt , ce jeune homme a été signalé par un inconnu à la suite d’une conversation suspecte sur un site web de jeu vidéo. En effet, il avait fait mention de sa ferme volonté d’acheter une arme automatique du genre kalachnikov dans l’objectif d’assassiner le président de la République Emmanuel Macron.
L’arrestation musclée…
Ces propos ont très vite alarmé les autres utilisateurs du site et sans tarder, ces derniers ont informé le service de la police. Très rapidement, des hommes armés sont venus l’interpeller à son domicile. Le jeune homme a résisté en les menaçant avec un couteau de cuisine…. Mais il n’a pas fait le poids.
Par ailleurs en perquisitionnant son habitation, les policiers avaient également retrouvé deux armes blanches dissimulées dans son véhicule.
La motivation de l’assassin…
Décrit comme psychologiquement instable, le jeune garçon, sans emploi en outre, a été placé en garde à vue. A l’interrogatoire, il a apporté un peu plus de lumière sur ses principales motivations. Il avait donc avancé, devant les forces de l’ordre, vouloir exécuté « un geste politique » pour l’assassinat de Macron et viserait par la suite de s’attaquer « aux noirs, aux arabes, aux juifs ou aux homosexuels ».
En remontant un peu plus loin, il a déjà fait l’objet d’une condamnation en 2016 pour apologie du terrorisme.
Bref, dans toute l’histoire, ce n’est pas la première fois qu’un président en exercice échappe à un attentat pendant le défilé du 14 juillet. A titre de rappel, un militant d’extrême-droite néonazi avait également tenté d’abattre Jacques Chirac en 2002. Il a été arrêté, jugé et avait été condamné d’une lourde peine de dix ans de prison mais avait été libéré en août 2009.