Une grande première depuis son quinquennat, Emmanuel Macron a finalement cédé à s’apprêter au jeu de la traditionnelle interview présidentielle du 14 juillet, qu’il avait jusque-là toujours refusé (comme bon nombres avant lui depuis l’époque de Nicolas Sarkozy).

Le binôme validé par l’Elysée pour cette fois n’est autre que Léa Salamé, de France Télévisions et France Inter, et Gilles Bouleau de TF1.

Le président de la République apportaient donc les réponses concernant de nombreux sujets qui font actualités dont le port du masque obligatoire dans les lieux clos à compter du 1er août, la crise économique, la nomination de Gérald Darmanin- accusé de viol- au ministère de l’Intérieur, sa visite au professeur très médiatisé Didier Raoult d’avril dernier…

Léa Salamé s’est fait rembarrée par Macron.


Sauf que Léa Salamé ne s’arrêtait pas là, elle tâtait également le sujet portant sur la prochaine course présidentielle de 2022 et évidemment Emmanuel Macron ne s’est pas fait attendre pour l’envoyer promener. Celle qui a dernièrement partagé sa pire expérience professionnelle en tant que journaliste lui interrogea : « Votre décision vous la prendrez quand ? ». « Quand je vous le dirai », lui a-t-il immédiatement rétorqué sans passer par quatre chemins.

« Oui, d’accord » lui répondait la journaliste tout en souriant. Mais elle y est encore revenue : « Mais est-ce que vous avez un calendrier ? ». Le président français a donc mis fin à cette discussion en question en feignant un sourire : « Non ! Pourquoi voudriez-vous que je décide aujourd’hui de m’enfermer dans un autre calendrier que le calendrier démocratique ? ». Ce qui a été suffisant pour propulser Léa Salamé à un autre sujet : le probable fin prochain de la Vème République.

Une année comme pas les autres !


Pour 2020, en raison de la grande menace engendrée par la pandémie mondiale dû au Covid-19 , la traditionnelle cérémonie des Champs-Elysées a été contrainte d’être annulée. Sinon, le gouvernement a quand même tenu à célébrer ce grand moment historique et par conséquent une fête au format restreint a eu lieu, respectant bien sûr à la lettre toutes les consignes sanitaires afin de ne mettre aucun individu en risque de danger.

Cette dernière s’est tenue sur la place de la Concorde. Il n’y avait désormais que 2000 militaires, alors qu’en 2019, ils étaient aux environs de 4000 soldats. Aucun riverain n’était présent. Cette fête a été dédiée aux héros qui sont de front journellement dans la lutte contre le coronavirus.