Dès le premier jour, amorcé le 7 juillet 2020 jusqu’à la fin des audiences annoncée ce 28 juillet 2020, la bataille juridique opposant farouchement Johnny Depp et le tabloïd The Sun qui bénéficie d’ailleurs du soutien indéfectible de l’ex-épouse de l’acteur, Amber Heard ,s’est déchaînée comme pas possible.

A titre d’information, le héros du pirate des Caraïbes avait saisi la justice londonienne suite à la publication du magazine datant d’avril 2018 qu’il jugeait « diffamatoire ». En effet, ce dernier décrivait l’acteur, sans autre forme de procès, comme un dangereux « cogneur de femme », en soutien des accusations de violences conjugales dont Amber Heard seraient victime.

En effet, ces trois semaines ont été surtout marqués par de nombreuses révélations qui touchaient la vie intime des deux ex-époux, Johnny Depp et Amber Heard, sans pour autant épargner les anciennes épouses de l’acteur, entre autres Vanessa Paradis.
Actuellement, le procès a touché à sa fin, il revient donc aux juges de trancher. « Peu importe qui gagne cette bataille écœurante, Johnny Depp et Amber Heard vont TOUS LES DEUX y perdre », rapportait le magazine Daily Mail dans l’un de ses articles publié au tout début du mois de juillet dernier.

Violences conjugales !


Johnny Depp aurait, à quatorze reprises, levé la main sur sa dernière ex-femme.“Il a explicitement menacé de me tuer à plusieurs reprises. Je me suis sentie piégée avec une personne violente souffrant de dépression maniaco-dépressive, de trouble bipolaire et d’un schéma de psychose et de violence répétées, induites par la drogue » confessait Amber Heard.
Des allégations auxquelles l’acteur américain n’a pas omis de démentir et qui plus est, il aurait souligné que si une personne aurait été violente dans leur mariage, c’était bel et bien Amber. Il a, au passage, reconnu l’avoir, une fois, « mis un coup de tête» sauf que c’était intentionnel !

Mensonges !


Nombreux témoignages fait douter de la véracité des faits avancés par Amber Heard. La question se pose si elle a été réellement capable d’inventer ces accusations rien que pour malmener Johnny Depp ; entres autres le viol qui s’avérait ne pas être son histoire mais celle d’une de ses anciennes assistantes ou l’enregistrement de l’appel qu’elle a eu avec sa mère où elle affirmait de vive voix que Johnny Depp n’a rien d’un homme violent. Qu’elle s’est empressée de réfuter comme quoi « Ce n’était pas vrai. Je ne voulais juste pas qu’elle en parle à mon père ».

Addiction aux drogues, infidélités, des scènes cradingues,…


Tout compte fait, ils ont tous deux contribué de près ou de loin à cette guerre médiatico-judiciaire. Johnny Depp aurait à son actif : son addiction aux stupéfiants, l’accusation d’adultère, etc. Quant à la trentenaire, elle serait à l’origine d’une diablerie cradingue sur leur lit conjugal, en plus des mensonges ici et là. « Ils ont tellement déballé et lavé leur linge sale en public, au sens propre comme au figuré » comme le précise leurs avocats.

L’issue de cette bataille écœurante !


Emily Cox, avocate dans les poursuites en diffamation, avance que : « Si Depp gagne son procès, cela pourrait donner un nouvel élan à sa carrière et accroître sa popularité, en tant que personne injustement accusée de violences conjugales ». Un autre de ses confrères, Mark Borkowski, par contre, déclare qu’« Il a fait d’Amber Heard une martyre. Elle est devenue un totem des luttes actuelles, l’emblème de ceux qui souffrent d’un partenaire abusif ».

Au terme de cette bataille, s’il advienne que le verdict se penche du côté de la trentenaire, elle se fera un gros coup de pub sauf que si le scénario contraire arrive, elle en payera le prix fort. « La défense du Sun repose entièrement sur les accusations portées par Amber Heard, si bien que sa crédibilité est tout autant en jeu que celle de Depp. Si le Sun perd son procès, elle pourrait bien se retrouver ostracisée par Hollywood » indique Emily Cox, avant de poursuivre que si toutefois, elle remporte le procès, elle serait « considérée comme le brave chevalier qui s’est lancé dans une croisade contre les violences domestiques ».
Leur avenir dépend donc de la sentence finale qui sera annoncée d’ici septembre prochain par le juge Nicol.