Andrea Bocelli avait-il franchi le point du non retour ? En effet, le 27 juillet 2020, lors d’un symposium sur le Covid-19 où il faisait partie des participants, il a fait savoir à tout le monde qu’il doutait fort bien de la gravité réelle de la pandémie en question, tout en précisant, sans fléchir, qu’il n’avait jamais respecté toutes les recommandations sanitaires allant jusqu’au confinement.

Depuis la constatation de la pandémie à Covid-19 sur le sol italien, Andrea Bocelli a fait preuve d’une incroyable présence constante. Lui-même victime du virus mais fort heureusement, dans sa forme moins nuisible, Andrea Bocelli avait encore réussi à donner un concert, sans public certes mais, inoubliable, le 12 avril dans le Duomo de Milan pour célébrer en bonne et due forme la fête de Pâques.

Où se trouve alors toute cette gravité ?


L’artiste italien n’a jamais dissimulé qu’il avait vécu un moment particulièrement douloureux et qui plus était, très difficile à vivre. Cependant, pour ce lundi 27 juillet, en pleine réunion pour un congrès de réflexion sur la maladie elle-même, et qui a été intitulé : « Covid-19 en Italie, entre information, science et droits », Andrea Bocelli avait donc tenu ces propos qui ont offusqué bon nombre de ses concitoyens pour ne pas dire toute l’Italie lorsqu’on se rappellerait que c’est l’un des pays le plus frappé, en termes de décès (35.000 morts) et de nombre total des cas positifs.

Comme l’indique le Figaro, Andrea Bocelli s’était toujours montré très désapprobateur face aux différentes mesures prises par les dirigeants italiens, qu’il qualifiait d’ailleurs « trop alarmistes ». En fervent défenseur de la théorie du complot, il a donc semé le doute pour le caractère gravissime de cette pandémie.

« J’ai essayé d’analyser la réalité, et je me suis rendu compte que les choses ne se passaient pas comme on nous le racontait », déclarait-il, avant de confier par la suite que ses fils l’avaient recadré en lui faisant bien comprendre qu’il était chanteur mais pas médecin.

Mais peu importe, Andrea Bocelli était sûr de son opinion en avançant en plus que « des cas graves de Covid-19…il n’en avait vus aucun » et de se poser encore l’ultime questionnement : « Où se trouve alors toute cette gravité ? ».

Et de poursuivre en fustigeant le confinement : »Je me suis senti humilié et offensé. Quand j’ai entendu qu’on me privait de la liberté de sortir de chez moi, sans avoir commis de crime, j’ai été offensé », avant de faire son mea culpa : « Je souhaite confesser publiquement que j’ai parfois désobéi volontairement à cette interdiction parce que je ne trouvais pas juste, ni même salutaire, de rester chez soi ».