L’un des chroniqueurs de Cyril Hanouna dans son programme Balance ton poste a été reconnu coupable par le tribunal et condamné d’une très lourde peine…
Il y a plusieurs années, le chroniqueur en question a créé deux associations dont l’une l’appellation est Agir pour la Citoyenneté(APC) et l’autre Agir pour la Compétence (APC-R).
En réalité, ces deux associations agissent comme une sorte de cabinet de consultance dont le principal objectif est d’aider les jeunes des quartiers défavorisés.
Elles étaient en principe, financées par l’État à travers son structure locale, celle du conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur ainsi que le conseil général des Bouches-du-Rhône.
Selon la présidente du tribunal Céline Ballérini, très peu d’activités concordant à leur objet associatif ont été menées.
Les deux structures, poursuivait Céline Ballérini, ont « clairement contribué à fonctionner dans son seul intérêt et à cacher des démarches personnelles et effectuées suivant un calcul politique« .
Puis, au moment de rendre le verdict, la même source avait ajouté : « Il a détourné des fonds publics pour les affecter à des dépenses clairement personnelles et destinées à accompagner ses ambitions politiques« .
Par ailleurs, le tribunal a aussi mentionné que le personnel de ces deux associations travaillaient plus pour le compte personnel du chroniqueur que pour ses propagandes politiques.
En plus les fonds alloués par l’Etat ont été utilisés pour financer son sondage portant en partie sur sa notoriété, le paiement de loyers de son cercle de réflexion et bien d’autres « agissements inacceptables et répétés« .
Le verdict pour le chroniqueur.
Il s’agit, en fait, de Karim Zéribi. Et ce dernier, reconnu coupable par le tribunal correctionnel de Marseille (Bouches-du-Rhône) pour abus de confiance et abus de biens sociaux écope, selon le propos de Public, « deux ans de prison avec sursis, 50 000 euros d’amende et trois ans de privation des droits civiques et civils, dont l’éligibilité ».
Karim Zéribi qui n’a jamais cessé de clamer son innocence depuis le début de son procès dénonce un « procès politique » et qualifie son verdict de « mauvaise farce« .
Ainsi, il avait annoncé faire appel. « On a voulu faire un exemple. Comme c’est dans l’air du temps, le tribunal s’est dit : Zéribi, c’est un politique, on doit le condamner. Mais il se trompe de cible« , déclarait-il.
Le verdict pour ses collaborateurs.
Les quatre autres prévenus, dont le fils de Karim Zéribi qui a été désigné dans cette affaire comme « gérant de paille« , ont été condamnés à des peines beaucoup moins lourdes comparée à celle du cerveau de l’opération. Elles sont en moyenne de trois à six mois de prison avec sursis.
Par contre, le sixième prévenu, l’individu qui a assuré la présidence de droit des deux structures et chargé en outre d’assainir leur situation financière a été relaxé.