Un zéro pourrait tout changer. Le couple présidentiel s’est offert un nouveau service de vaisselle auprès de la Manufacture de Sèvres, histoire de donner un coup de jeune aux dîners officiels.

Ce dernier est entrain de semer la zizanie et créé un vif débat, un autre après sa fameuse phrase partagée par son conseillère en communication d’antan.
En effet, ce dimanche 10 juin, comme le rapporte JDD, L’Elysée souhaiterait changer tout le service en porcelaine du palais datant du mandat du président Jacques Chirac et il n’y a rien d’étonnant sachant l’intérêt que porte la Première dame à la décoration.

Une erreur de zéro !


Si l’on se réfère aux propos tenus par l’hebdomadaire, Brigitte et Emmanuel Macron auraient dépensé 50 000 euros pour « « 900 assiettes de présentation et 300 assiettes à pain, soit 1 200 pièces ». Cette somme en question « serait principalement consacrée à la rémunération des artistes » et designers ayant travaillé sur les esquisses. Le Canard Enchaîné, quant à elle, affirme que le service de communication de l’Elysée aurait oublié un zéro dans la facture étant donné que le véritable prix serait plutôt de l’ordre de « demi-million d’euros ».

Le journal raisonne à partir des tarifs ordinairement appliqués par la Manufacture de Sèvres. Une simple assiette couterait, en effet, entre 500 et 15 000 euros. Un chiffre qui prête plus à scandale que la Manufacture de Sèvres « dépend du ministère de la Culture et sommes financés à 60% par l’État [ainsi donc par le contribuable] et à 40% grâce à nos recettes propres », comme l’explique sa directrice générale, Romane Sarfati au Figaro.

Et de souligner : « Les attributions de pièces de la Manufacture pour les besoins de la présidence de la République, dont ce nouveau service, font partie de ses missions. L’Élysée ne sera donc pas facturée pour cette commande. J’ai simplement demandé une enveloppe supplémentaire de 50 000 euros pour rémunérer les deux artistes finalistes qui ont fait des esquisses, ainsi que le lauréat pour la conception et la réalisation du projet retenu par la présidence ».

La directrice générale de la Cité de la céramique Sèvres et Limoges déclare mêmement qu’elle n’a « pas encore calculé de prix de revient. Il dépendra notamment du temps passé à sa réalisation ». Et de rajouter de nouveau au Point : « On ne peut comparer les tarifs publics et les commandes de l’État. Nos artisans sont des fonctionnaires payés par l’État, la fabrication du service entre dans notre budget alloué par la République pour la sauvegarde d’un savoir-faire ». Semblerait-il, selon les informations recueillies par le même journal que « le prix de revient des assiettes avoisinerait plutôt les 200 euros pièce ».