Aurore Bergé n’intégrera point le nouveau gouvernement Castex, pourtant, elle faisait partie des grands favoris peu de temps avant la nomination.
Que s’était-il donc passé pour justifier ce revirement de situation ? Son comportement jugé d’« insupportable » en est-elle la principale raison ?
Aurore Bergé : la grande perdante du dernier remaniement d’Emmanuel Macron ?
Le 6 juillet 2020, Aurore Bergé, la parlementaire des Yvelines ne figurait pas dans la liste définitive des nouveaux ministres du gouvernement Castex.
Toutefois, elle aurait été promise au poste de secrétariat d’État à la communication audiovisuelle rattaché directement au ministère dorénavant dirigé par Roselyne Bachelot, celle qui avait déclaré il y a peu de temps que l’acceptation du poste en question était un grand sacrifice pour elle car cela l’avait confronté à une réduction à la moitié de ses revenues mensuelles.
« On ne peut pas exclure que Roselyne Bachelot n’en ait pas voulu » déclarait tout de même un député dans les colonnes de l’Opinion. Et apparemment, la porte-étendard de LREM énerve. « Elle insupporte en haut lieu, notamment dans sa façon de survaloriser les attaques dont elle fait l’objet », précisait une source proche d’Emmanuel Macron.
Aurore Bergé, victime de critiques misogynes
Invitée récemment de Thierry Ardisson dans son émission « Salut les Terriens », la jeune députée de 33 ans aurait essuyé des « virulentes attaques sexistes » sur le réseau social à l’oiseau bleu. En effet, certains internautes décriaient sans retenue la longueur de sa robe, d’autres désapprouvaient son décolleté.
Mais la réponse de l’élue ne se faisait attendre. « Sinon je remercie tous ceux qui ont eu un avis sur la réforme de l’audiovisuel, le service public, l’éducation à l’information. Non je plaisante, le vrai débat en 2018 sur Twitter c’est la longueur de ma robe », réagissait-elle sur son compte Twitter, avant de balancer à l’endroit de ses détracteurs : « Alors vous savez quoi ? Je n’ai pas à être jugée sur la longueur de ma robe. Ni moi, ni aucune femme. Je n’ai pas à subir d’insultes, de harcèlement ou pire, en raison d’une robe. Ni moi, ni aucune femme. Rien ne justifie ou n’excuse cela.#SLT #sexismeordinaire. »