La défense de la jeune actrice accusant Gérard Depardieu de viol et d’agressions sexuelles a été très ravie que leur requête fut finalement validée conduisant ainsi à la réouverture de l’enquête visant le monstre du cinéma. Mais ,au passage, elle affirme avoir quelques réserves pour la suite de l’affaire.

L’affaire de viol visant Gérard Depardieu prend une nouvelle tournure. Il a, en effet, fait l’objet d’une accusation de viol. Une jeune comédienne avait déposé une plainte le 27 août 2018 à son encontre à la brigade de gendarmerie de Lambesc (Bouches-du-Rhône), non loin d’Aix-en-Provence.

La jeune femme (fille d’un ami de l’acteur, NDLR) soutenait que ces abus sexuels ont eu lieu les 07 et 13 août au courant de l’année 2018 dans un hôtel particulier de Gérard Depardieu, situé dans le VIème arrondissement de Paris.

Entendu en audition libre au cours de la première procédure, le mythique interprète de Cyrano de Bergerac lui, n’a jamais reconnu les faits et affirme que leur relation aurait bel et bien été consentie par la plaignante.

Cette dernière n’est autre qu’une aspirante actrice de 22 ans que le monument du cinéma ait pris sous son bonnet. Ce n’est que près de neuf mois plus tard que le ministère public se faisait entendre sur l’affaire en question révélant ainsi que « les nombreuses investigations réalisées n’avaient pas permis de caractériser les infractions dénoncées dans tous leurs éléments constitutifs ».

Comme quoi en conclusion, l’enquête préliminaire a été classée sans suite. La plaignante, ne souhaitant pas laisser l’affaire se noyer, a renforcé sa position en déposant à nouveau une autre plainte mais cette fois-ci, avec constitution de partie civile. Comme le rapporte l’AFP, ce samedi 1er août, le parquet de Paris a déposé une requête sollicitant un juge d’instruction d’enquêter à nouveau sur ces accusations.

« Ma cliente n’est rien ni personne et elle s’attaque à un monstre sacré. »

Contactée par Le Parisien, l’avocate de la plaignante s’est félicitée de la réouverture d’une information judiciaire ainsi qu’au passage la désignation d’un magistrat instructeur : « J’apprends par la presse la nature de ces réquisitions, que nous approuvons évidemment ».

Pour Me Elodie Tuaillon-Hibon, la première plainte avait « inexplicablement été classée sans suite ». Elle espère une autre fin dans le cas présent, et ce malgré que les chances soient infimes : « Nous attendons désormais la suite, en espérant une issue favorable, mais en ayant conscience que ce sera très difficile :  » ma cliente n’est rien ni personne et elle s’attaque à un monstre sacré « .

L’avocate de la vingtenaire insinue-t-elle donc que la notoriété du compagnon de Clémentine Igou  serait pour quelque chose dans la fermeture du dossier en juin 2019 ? Hervé Temime, l’avocat du comédien de 71 ans « n’a pas souhaité s’exprimer », indique Le Parisien dans son numéro paru ce 02 août.