Lors d’une entrevue donnée au journal « Nice-Matin », le nouveau locataire de Matignon, Jean Castex a fait le bilan de la situation sanitaire en apport direct avec le Covid-19 en soulevant sa détermination à éviter, à tout prix, un reconfinement général.

La crise sanitaire provoquée par la propagation du coronavirus n’est pas encore arrivée à sa fin. Au contraire, le virus regagne de plus en plus du terrain dans certaines localités, régions ; dans d’autres pays, il persiste et continuent toujours de tuer. Ce qui justifie le retour en confinement dans la partie de Catalogne pour l’Espagne ; la ville de Leicester en Angleterre. Et la liste des pays déclarés « zone rouge » ne cesse, jour après jour, de s’allonger.

Jean Castex prépare-t-il la France au « confinement localisé » ?


Et la France n’est pas très loin de prendre à son tour des mesures de confinement localisé si jamais les choses évolueraient de mal en pis comme dernièrement le cas de la Bretagne.
C’est dans un tel contexte que le Premier ministre, lors de ses récents déplacements dans les Alpes-Maritimes le samedi 25 juillet dernier, avait soulevé cette éventualité.

En effet, si les chiffres ne cessent d’être revue à la hausse, « Nous nous adapterons », affirmait-il. Ainsi, le recours à « des reconfinements très localisés » resterait à privilégier, rajoutait-il.

Et de poursuivre : « Ce qu’il faut éviter par-dessus tout, c’est le reconfinement général ». Revenir à cette mesure, précisait-il, serait synonyme, stricto sensu, d’une nouvelle catastrophe.

« Nous savons maintenant ce que [le confinement] produit : une telle mesure brise la progression de l’épidémie, certes, mais au niveau économique et social, c’est catastrophique, y compris pour la santé psychologique de certains de nos concitoyens », affirmait-il donc sans ambages.

Mais tout de même, Jean Castex, se veut rassurant en analysant la situation générale de la France. « Même si le nombre de cas repart à la hausse, les tests positifs restent dans des moyennes basses par rapport aux pays qui nous entourent. Et les hospitalisations restent à un niveau maîtrisé. »
L’urgence est donc de renforcer les mesures préventives.« Pour lutter contre cette pandémie, il y a des choses simples à faire et à ne pas faire, qu’on appelle les gestes barrières, jusqu’au jour où un vaccin sera trouvé », terminait-il.