Dans son nouveau livre, « Le temps des tempêtes », Nicolas Sarkozy raconte ses moments difficiles pendant son mandat présidentiel où il livre, à cœur ouvert, les tenants et aboutissants de sa douloureuse rupture avec Cécilia, en 2007, en s’attardant par ailleurs sur un grave problème de santé, survenu quelques temps après son divorce.
Autrement dit, dans cet ouvrage, Nicolas Sarkozy aborde avec détails près une bonne partie de sa vie personnelle et publique où il était question de divorce, pouvoir, remariage, maladie et tout à l’avenant.
Un retour triomphal…
A environ un an après l’immense succès de son récit autobiographique « Passions », avec 220 000 exemplaires vendus à seulement un mois de sa sortie, Nicolas Sarkozy, sacré personnalité politique des Français selon le sondage Odoxa effectué par France Inter, envahit de nouveau les librairies avec une nouvelle signature titrée « Le Temps des Tempêtes », sortie le vendredi 24 juillet dernier et qui risque également de rencontrer la même réussite que le précédent.
« Derrière la froideur apparente de la vie publique, il y a la chaleur de la vie, la vraie.”
Pour l’occasion, l’ancien homme fort de la droite avait accordé le jeudi 30 juillet 2020 une entrevue pour la rédaction du magazine Paris Match où il avait donné, une fois de plus, un avant goût de son livre en parlant d’un extrait où il raconte de façon détaillée son problème de santé durant sa présidence.
Il a enfin accepté de revenir sur son opération de la gorge, quelques jours après son divorce avec Cécilia Attias.“Ce dont je souffrais était très douloureux, mais ne mettait pas en cause mon aptitude à exercer ma fonction”, débutait-il. “Si je le raconte aujourd’hui, c’est pour montrer qu’à certains égards la vie quotidienne d’un Président n’est pas différente de celle des Français», poursuivait-il.
En effet, tout a commencé lorsque, continuait-il, « Je sortais d’un match officiel de rugby, j’avais mal à la gorge, j’étais à mille lieues de penser que c’était grave. Quand le médecin m’a dit ‘On doit vous amener à l’hôpital’, j’ai d’abord refusé. Puis au Val-de-Grâce, on m’a diagnostiqué un phlegmon, j’ai compris alors que c’était du sérieux. Mais je devais partir le lendemain au Maroc, il était impossible de rester alité dans une chambre d’hôtel. J’ai dû me faire opérer sans anesthésie générale… C’était quelques jours après mon divorce. Imaginez les commentaires si j’avais annulé mon voyage. J’ai donc effectué cette visite officielle au Maroc que j’aime tant en étant très affaibli physiquement.”
Un épisode douloureux dont il ne risque pas d’oublier toute sa vie. Mais ce qui a réellement motivé Nicolas Sarkozy à se livrer autant ,c’est avant tout son principal souhait de convaincre les Français que « derrière la froideur apparente de la vie publique, il y a la chaleur de la vie, la vraie.”