Dans son nouvel ouvrage, intitulé « Le temps des tempêtes », sorti en librairie le 24 juillet dernier, Nicolas Sarkozy retrace ses moments difficiles durant son quinquennat où il raconte, ouvertement, toutes les circonstances et implications autour de sa douloureuse rupture avec Cécilia en 2007, le début de son idylle avec Carla Bruni jusqu’à leur mariage en 2008, et s’attardant surtout sur un grave problème de santé survenu quelques temps après son divorce.

Nicolas Sarkozy et Carla Bruni se sont rencontrés en novembre 2007 lors d’un dîner chez un ami commun, Jacques Séguéla. Dès le premier contact, c’était tout de suite le coup de foudre. Nicolas Sarkozy a fait sa demande en mariage le lendemain même de ce fameux dîner.

Tout s’est passé très vite depuis cet instant magique entre les deux amoureux. Ce qui a provoqué un tollé sans précédent un peu partout, surtout du côté des mass-médias.

Le président, compréhensif, faisait face à la situation et déclarait publiquement : “Je comprends combien mon divorce, à peine élu, a pu déstabiliser les Français. Sans parler des dix jours de l’été 2007 passés aux Etats-Unis à essayer, contre l’évidence, de sauver mon couple”.

Mais cela n’a pas influencé le cours de leur histoire d’amour. Quelques mois plus tard, soit le 2 février de l’année suivante, ils se disaient « oui » dans l’inénarrable Salon vert. “C’était à l’Elysée, personne ne s’était marié à l’Elysée avant. On voulait que le mariage soit privé, discret, caché”, confiait la mariée.

L’opération en question.


Le jeudi 30 juillet 2020 lors d’une entrevue pour la rédaction du magazine Paris Match, Nicolas Sarkozy a accepté de revenir sur son opération, relatée déjà dans son nouveau livre, de la gorge, quelques jours après l’officialisation de sa rupture avec Cécilia Attias.

« Ce dont je souffrais était très douloureux, mais ne mettait pas en cause mon aptitude à exercer ma fonction”, débutait-il. “Si je le raconte aujourd’hui, c’est pour montrer qu’à certains égards la vie quotidienne d’un Président n’est pas différente de celle des Français», poursuivait-il.

Tout a commencé lorsque « Je sortais d’un match officiel de rugby, j’avais mal à la gorge, j’étais à mille lieues de penser que c’était grave. Quand le médecin m’a dit ‘On doit vous amener à l’hôpital’, j’ai d’abord refusé. Puis au Val-de-Grâce, on m’a diagnostiqué un phlegmon, j’ai compris alors que c’était du sérieux. Mais je devais partir le lendemain au Maroc, il était impossible de rester alité dans une chambre d’hôtel. J’ai dû me faire opérer sans anesthésie générale… C’était quelques jours après mon divorce. Imaginez les commentaires si j’avais annulé mon voyage. J’ai donc effectué cette visite officielle au Maroc que j’aime tant en étant très affaibli physiquement.”