A environ quatre ans après le décès d’Adama Traoré, une grande marche populaire, dirigée par la sœur du défunt, Assa, voit le jour le samedi 18 juillet 2020, où des centaines de milliers d’individus militent à ses côtés dont Omar Sy et Amel Bent, pour clamer de la même voix « justice » dans les rues de Beaumont-sur-Oise.

Ces deniers temps, l’acteur français de 42 ans , vivant actuellement aux USA, en Californie investit beaucoup pour défendre ses causes. Quelques semaines plutôt, au mois de mai dernier, l’homme se retrouvait déjà dans les rues de Los Angeles pour crier scandale avec des milliers d’américains suite à la mort de Georges Floyd, un homme de couleur, victime de violence policière, sur fond de racisme.

L’engagement d’Omar Sy


Par ailleurs, malgré son actuel lieu de résidence, le comédien ne se détache pas non plus des actualités de son pays d’origine, la France. Tout comme l’affaire Floyd, Omar Sy s’intéresse également à celle d’Adama Traoré et suit de près la progression on non des enquêtes. A vrai dire, L’acteur a toujours soutenu depuis le début Assa, la sœur d’Adama, c’est ce que ses différents posts instagram confirment bien d’ailleurs.

De passage en France, Omar Sy, masque sur la bouche, avait donc renforcé le rang des gardiens de justice pour Adama Traoré, mort dans les mêmes circonstances que l’Afro-américain Georges Floyd, toujours avec des forts soupçons de discriminations fondées sur la « couleur de peau » et la « race ».

L’engagement d’Amel Bent


Et il n’est pas la seule superstar qui s’alignait au mouvement. Amel Bent, dans son fil instagram a fait passer un message qu’elle soutenait la grande marche et faisant référence à l’idéologie Black Lives Matter qui a pris racine aux Etats-Unis et qui a fortement retentit en France avec l’affaire Adama Traoré.

Dans l’ensemble, cette grande marche qui a regroupée 2700 personnes selon une source de la Gendarmerie, la foule a revécu, dans la sérénité, les derniers instants d’Adama Traoré, ce jeune homme noir de 24 ans, décédé dans la commune de Persan le 19 juillet 2016, quelques temps après son arrestation, à la fin d’une course-poursuite avec des gendarmes.
Elle a été suivie d’une brève prière devant les locaux de la gendarmerie de Persan où Adama Traoré a succombé malgré l’intervention, que la famille de la victime qualifie de trop tardive, des pompiers.

La grande marche


Vers la fin, elle s’est prolongée jusqu’à la commune voisine de Beaumont-sur-Oise où le jeune garçon habitait de son vivant. En effet, la grande marche a été co-organisée par le Comité Adama et Alternatiba, une communauté luttant à la fois contre le changement climatique mais aussi les inégalités.

« Aucun homme, aucune personne ne doit mourir de cette façon-là, à cet âge-là », a mentionné de façon solennelle Assa Traoré, la personne qui lutte depuis des lustres pour espérer vivre un jour « la requalification des faits en homicide volontaire ». « Laissez-nous respirer » ou « Pas de justice, pas de paix », mentionne-ils dans diverses banderoles hissées par la foule qui est composé par de nombreux jeunes, des proches de la victime ainsi que quelques gilets jaunes, des syndicalistes et militants écologistes.

De nombreuses années plus tard, les manifestants n’arrivent toujours pas à comprendre la lenteur de la justice pour traitre cette affaire.
Cependant, les enquêtes poursuivent son cours. Mais jusqu’à présent, il reste difficile de « trancher encore entre les versions irréconciliables défendues par les gendarmes d’une part et la famille de l’autre. »

Pour cette année, l’hommage à Adama Traoré s’est démarqué par un festival des rappeurs, entre autres Youssoupha, Abd al Malik et Féfé.
« Un soutien indéfectible et éternel à toutes les personnes victimes de violences policières ! », avait déclaré, avec forte conviction, le jeune rappeur et acteur Hatik, qui a décidé également d’interpréter son célèbre tube « Angela. »