C’est à ses seize ans que Paul appris pour son diagnostic, le jeune Maître de midi raconte que pour lui , ça a été un énorme « soulagement » alors que son père, lui, l’a plutôt très mal pris comme indiqué dans les colonnes d’Ici Paris.
Dans son autobiographie intitulé Ma 153e victoire, publiée aux Editions HarperCollins, disponible depuis le 02 septembre dernier dans les Librairies, le troisième plus grand Maître de midi y retrace son abracadabrantesque parcours dans le jeu méridien animé par Jean-Luc Reichmann, sa vie sentimentale, son projet avec ses 691 522 euros de gains (vitrine des Etoiles Mystérieuses compris), comment il a vécu sa notoriété depuis le jeu, les périodes les plus sombres de sa vie où il avait pensé au suicide mais particulièrement son long combat contre son syndrome d’Asperger.
« Ça a été un soulagement »
Au micro d’Ici Paris, Paul est revenu sur le jour où on lui ait annoncé son diagnostic : « Ça a été un soulagement, racontait-t-il et pourtant à l’époque il fût encore très jeune. J’avais seize ans, et enfin, on pouvait mettre un nom sur ce que j’avais« .
Autant pour lui que pour sa mère. Ce qui ne fût pas le cas de son père. Il l’avait plutôt très mal pris : « Mon père, qui avait une approche de l’autisme beaucoup plus alarmiste, a mis du temps à accepter mon handicap ».
« J’étais un petit peu déçu parce qu’il est autiste ».
« J’ai toujours dit que c’était un enfant normal. Tout le contraire de ma femme ! Le jour du diagnostic, j’ai été déçu alors que Paul et sa mère étaient soulagés. Je n’ai jamais voulu savoir ce qu’il avait. Je l’ai toujours considéré comme normal. J’étais un petit peu déçu parce qu’il est autiste et je ne l’ai pas accepté », avait confié Ali, le père de Paul, le mois de juin 2019 via le plateau de TF1.