Le président américain, Donald Trump, lors d’une entrevue accordée à la chaîne HBO, diffusée le lundi 3 août dernier, a remis sur le tapis l’affaire Jeffrey Epstein en remettant en question la véritable cause de sa mort. Et n’a pas manqué de souhaiter une « bonne chance » à sa complice.
Donald Trump est revenu une seconde fois sur l’affaire Jeffrey Epstein. Après qu’il ait souhaité « bonne chance » à la collaboratrice et prétendue ex-petit amie du milliardaire, Ghislaine Maxwell le 22 juillet, à tout juste quelques semaines de son interpellation. Le président américain remet en question le suicide de son ancien ami dans sa cellule de prison en août 2019.
Interviewé par Jonathan Swan pour Axios, diffusé sur HBO ce lundi 3 août, le mari de Melania Trump a de nouveau évoqué le sujet qui, selon les rumeurs qui bruissent, laisse entendre en quelque sorte une théorie du complot et ce depuis les faits.
« Était-ce un suicide ? A-t-il été tué ? »
« Son ami ou petit-ami a été soit tué soit s’est suicidé en prison. Elle est maintenant en prison. Oui, je lui souhaite bonne chance […] Laissez-leur prouver que quelqu’un est coupable« , indiquait-il selon les informations rapportées par Washington Post.
Jonathan Swan, qui a fait le buzz dans le web pour une séquence de l’entretien dans laquelle il corrige les mensonges de Donald Trump à propos du Covid-19, lui demandait plus de clarifications là-dessus : « Vous êtes donc en train de dire que vous espérez qu’elle ne mourra pas en prison ? »
« Son petit-ami est mort en prison. Et les gens essayent encore de comprendre comment cela est arrivé. Était-ce un suicide ? A-t-il été tué ? Je lui souhaite bonne chance, oui. Je ne lui souhaite rien de mal« , renforçait Donald Trump.
Après avoir découvert le corps de Jeffrey Epstein le 10 août 2019, le médecin légiste en chef de New York a, après constat, affirmé que sa mort était le résultat d’une pendaison. Le procureur général a par conséquent passé en revue les images de vidéosurveillance de la nuit où il a été retrouvé sans vie, et a conclu qu’effectivement aucun individu n’avait rôdé aux environs de sa cellule. Et pas même les deux gardes chargés de le surveiller toutes les 30 minutes. Un médecin recruté par le frère du défunt milliardaire -auquel Bill Clinton ainsi que le prince Andrew sont liés a émis l’hypothèse qu’il s’agissait plutôt d’assassinat.