18Ce dimanche 19 juillet 2020, les équipes de BFMTV sont allées retrouver le Breton de 51 ans connu sous le nom de Bruno. Ce dernier aurait été viré de son poste pour s’être permis de retirer son masque de protection le temps de quelques instants.
Le président de la République française, Emmanuel Macron vient de communiquer que le port de masque de protection est de nouveau obligatoire à compter du lundi 20 juillet 2020 dans tous les lieux publics fermés.Et il a déjà été stipulé qu’en cas d’effraction à la règle, le principal concerné sera sanctionné d’une amende de 135 euros.
Bruno raconte sa version des faits.
Un salarié de la société « Le Nouy fenêtres et fermetures » se trouve, à l’heure actuelle, au chômage après 20 ans de bons et loyaux services dans l’entreprise. Son supérieur, Sylvain Muller, l’aurait viré pour avoir retiré son masque.
Et pourtant le principal concerné assurait avoir été ce jour-là « en plein air, dehors » et souligne qu' »il n’y avait personne » lorsqu’il a ôté son masque. Il expliquait souffrir de maladies respiratoires, l’asthme, et c’est la raison pour laquelle il l’a retiré.
Mais en le surprenant sans masque, son supérieur s’est plutôt offusqué de son attitude et semblerait-il l’avoir fait des remontrances là-dessus. Sauf que quelques jours suivant cet « incident », Bruno aurait reçu une lettre de licenciement soi-disant qu’il aurait “mis en danger ses collègues”.
Son employeur a, à cet effet, fait un communiqué dans Le Télégramme, publié le 16 juillet 202018:
“Je l’ai vu dans l’entreprise sans masque (…) Je suis attristé qu’il n’ait pas respecté la procédure, alors qu’il était dans une situation de maladie pulmonaire…”, y-a-t-il écrit.
Pris à l’improviste et très agacé de son licenciement, Bruno a partagé le fond de sa pensée à BFMTV :
“Ce n’est pas possible de se faire licencier pour une broutille pareille […] J’étais quand même choqué. Au bout de vingt ans, se faire virer comme un chien” indique-t-il.
Il a fait appel aux syndicats et l’affaire se verra donc portée dans les prochains jours devant les Prud’hommes.